Linda Thomas-Greenfield, Représentante des Etats-Unis auprès des Nations Unies, a demandé, lundi 30 septembre 2024, au cours d’une rencontre à New York, aux autorités maliennes «à programmer et organiser les élections».

A New York où se déroule la 79ème assemblée générale des Nations Unies, l’ambassadrice Thomas-Greenfield a rencontré, lundi, Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères et la coopération internationale du Mali en marge de ce important rendez-vous international. Elle a, a cours de cet entretien, «condamné l’attaque terroriste liée à Al-Qaïda qui a eu lieu le 17 septembre».

En effet, une double attaque a visé l’école de la gendarmerie de Faladiè et l’aéroport Président Modibo Keïta de Bamako-Sénou. Elle a causé des morts et blessés même si aucun bilan officiel n’a été fourni par les autorités de la Transition.  

A ce sujet, Linda Thomas-Greenfield a réitéré l’engagement «l’engagement des Etats-Unis à combattre le terrorisme avec le Mali et la région dans son ensemble». Son pays souhaite aussi «poursuivre son soutien de longue date avec le peuple malien».

 Sur le plan politique, les Etats-Unis plaident pour la tenue des élections devant mettre fin à la Transition en cours depuis 2020. «L’ambassadrice Thomas-Greenfield a exhorté le gouvernement de transition à programmer et à organiser les élections afin de tenir son engagement envers le peuple malien», a précisé, dans une note, Lauren French, porte-parole par intérim de la mission des Etats-Unis à l’ONU.

«Hier, j’ai rencontré le ministre des Affaires étrangères Abdoulaye Diop pour condamner les récents actes de terrorisme, réaffirmer l’engagement des États-Unis envers le peuple malien et exhorter le gouvernement de transition à respecter son engagement de programmer et d’organiser des élections. Ensemble, nous pouvons ouvrir la voie aux réformes nécessaires», a-t-elle posté ce mardi sur Twitter devenu «X».

Son appel survient un an après le report, en septembre 2023, du scrutin présidentiel initialement prévu pour février 2024. Jusqu’à ce jour, aucune nouvelle date n’a été fixée ni par le gouvernement ni par l’Autorité Indépendante de Gestion des Elections (AIGE). Cette agence chargée de l’organisation des élections s’était dite, en juillet dernier, «techniquement et prête et organisée pour aller aux scrutins».  

MC/NouvelleAfrique

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici