Deux jours après l’intervention du Colonel Abdoulaye Maïga, ministre d’État, de l’administration territoriale, Porte-parole du Gouvernement à la Tribune de l’ONU, le chef de la diplomatie algérienne a réagi.

Le ministre des Affaires étrangères, Ahamed Attaf a déploré des «propos de bas niveau et inappropriés» pour la tribune des Nations unies, ajoutant qu’«il ne convient pas de suivre cette impulsivité verbale sordide et vile». Sans toutefois nommer explicitement le Mali dont le Porte-parole lui avait traité, samedi, à New York, au même titre que le Représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU d’ «énergumènes diplomatiques…».

L’ancien Premier ministre par intérim devenu ministre d’État, porte-parole du gouvernement accuse le premier «de grave ingérence dans les affaires intérieures du Mali» et le second «d’alimenter la campagne de désinformation contre son pays». Il avait cependant salué «sagesse» du président algérien Abdelmadjib Tebboune qui vient d’être réélu à la tête de l’Algérie, un pays en brouille diplomatique avec le Mali depuis fin décembre 2023.

Si Bamako promet d’appliquer «la réciprocité à chaque balle tirée», Alger annonce tendre sa «main à ses frères et sœurs pour construire une région caractérisée par la prospérité et la sécurité».

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