Moussa Faki Magmat, président de la Commission de l’Union Africaine a exprimé dans un communiqué son regret face à la décision des trois pays de se retirer de la CEDEAO.

L’annonce avec fracas du retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO intervenue le 25 janvier dernier suscite des réactions. Après la CEDEAO elle-même, c’est au tour de l’Union Africaine (UA) de réagir.

Le président de sa commission Moussa Faki Magmat a, dans un communiqué rendu public mardi, dévoilé avoir «appris avec un profond regret l’annonce du retrait» des trois pays de l’organisation ouest-africaine.

L’UA qui entérine généralement les sanctions de la CEDEAO insiste sur la nécessité de « préserver l’unité irremplaçable de la CEDEAO». Cela en appelant à «la conjugaison de tous les efforts». Moussa Faki Mahamat va au-delà en engageant «les leaders régionaux à intensifier le dialogue entre le leadership de la CEDEAO et les trois pays susmentionnés».

«Il exprime à ce sujet l’entière disponibilité de la Commission de l’Union Africaine pour apporter tout le concours en son pouvoir pour le succès de la logique de dialogue fraternel, loin de toutes les interférences extérieures d’où qu’elles viennent», précise son communiqué. En clair, l’UA se porte volontaire pour servir de médiateur entre la CEDEAO et les trois pays qui ont décidé de mettre en place l’Alliance des États du Sahel (AES)».

Son offre de médiation intervient au moment où les trois pays dénoncent le fait que la CEDEAO soit sous «l’influence de puissances étrangères». Ils reprochent également à l’organisation communautaire de s’être «éloignée des idéaux de ses pères fondateurs et du panafricanisme» ajoutant qu’elle est «devenue une menace pour ses Etats membres et ses populations».

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