Dans son combat pour la sécurité sanitaire des aliments, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) en partenariat avec le ministère malien de l’Élevage et de la Pêche a validé officiellement, au cours d’un atelier à l’hôtel de l’Amitié de Bamako, la stratégie nationale de gestion des risques des pesticides et hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Cette démarche entre dans le cadre de la sécurisation de la filière au poisson au Mali.

Officialiser un document stratégique visant à protéger la santé des consommateurs maliens et à promouvoir le commerce. Tel était l’objectif principal de cet atelier présidé par le conseiller technique au ministère de l’Élevage et de la Pêche Alhousseyni Sao et qui a rassemblé des dizaines de spécialistes des domaines.

Dans son intervention, Abdoul Aziz Kossibo, expert technique de la FAO au Mali a indiqué que la mise en place de cette stratégie nationale a été facilitée par le projet «Promotion des normes et codes d’usage du Codex Alimentarius, notamment dans la filière poisson fumé, et documentation des potentiels effets positifs sur la sécurité sanitaire dans d’autres filières au Mali».

Aussi, a-t-il insisté sur l’importance du poisson et de sa sécurité sanitaire. Il a ainsi précisé que le poisson fumé constitue une source essentielle de nutriments et de revenus pour de nombreuses communautés au Mali. «Apprécié pour sa saveur, son coût abordable et sa longue conservation, il représente une part importante de l’alimentation locale. Assurer sa sécurité sanitaire est donc un défi majeur pour préserver la santé des consommateurs et renforcer la compétitivité du secteur sur le marché national et international», a déclaré l’expert technique de la FAO Mali.

Pour M. Kossibo, la validation de cette stratégie marque une avancée significative pour le Mali dans la mise en place d’un système national efficace de promotion des aliments sains. Il a ajouté que son organisation, dans sa vision d’une alimentation durable, met l’accent sur les «quatre meilleurs» : meilleure production, meilleure nutrition, meilleur environnement et meilleure vie. «Elle invite ainsi l’ensemble des parties prenantes, y compris le secteur privé, la société civile et les organisations internationales, à s’impliquer activement pour faire de la sécurité alimentaire une priorité nationale», a indiqué l’expert technique de la FAO.

Pour sa part, le conseiller technique Alhousseyni Sao, représentant du ministre de l’Élevage et de la Pêche, a salué les efforts louables de la FAO dans son combat pour la sécurité sanitaire des aliments. «Votre soutien technique et financier est inestimable et illustre votre engagement à accompagner le Mali dans la gestion durable de ses ressources naturelles et la protection de la santé publique», a-t-il déclaré, s’adressant à la FAO.

Il a réaffirmé le satisfecit du gouvernement pour les démarches et actions ayant conduit à la validation officielle de la stratégie nationale de gestion des risques des pesticides et des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Aussi, a-t-il réitéré l’engagement du gouvernement à garantir une alimentation saine et de qualité aux populations maliennes.

B.G/Nouvelle Afrique

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