Une attaque ayant visé, le 21 juillet, le village de Demba Songo Anna,dans la commune rurale de Dimbal, cercle de Bankass a fait une vingtaine de morts.
Au moins 25 morts dont 4 chasseurs, des maisons et greniers incendiés et des animaux emportés… C’est le bilan, avancé par plusieurs sources locales, d’une attaque terroriste qui a visé, dans la nuit du dimanche à lundi, le village de Dembo, situé à une vingtaine de kilomètres de la ville de Bankass, au centre du Mali.
Le Mouvement Patriotique pour l’Unité et la Sauvegarde du Cercle de Bankass (MPUSCB) annonce un bilan chiffré de 26 morts et d’énormes dégâts matériels. Une statistique confirmée par le maire de la commune de Bankass, Allaye Guindo.
«25 morts et d’un blessé grave évacué à l’hôpital Somino Dolo de Sevaré», évoque, pour sa part, le secrétaire général de la Mairie de Dimbal, Madou Paul. Ce dernier au même titre que le MPUSCB souligne que des maisons et greniers de mil ont été incendiés et des animaux emportés.
Des civils tués dans leurs champs
«Le Mouvement Patriotique pour l’Unité et la Sauvegarde du Cercle de Bankass précise que les 22 civils ont été attaqués alors qu’ils faisaient leurs travaux champêtres», précise-t-il dans son communiqué signé par Abdalah Togo qui a condamné ces attaques barbares contre les populations civiles.
«C’est atroce. Les villageois ont été attaqués alors qu’ils étaient entrain de cultiver au champs» déplore, de son côté, le président du conseil local de la jeunesse de Bankass.
Démanteler toutes les bases terroristes
Face aux multiples attaques terroristes, les ressortissants du cercle de Bankass demandent à l’État de jouer son rôle régalien, celui de sécuriser les populations et leurs biens. «Le Mouvement Patriotique pour l’Unité et la Sauvegarde invite les autorités du pays à redoubler d’efforts afin de mieux sécuriser les populations et leurs biens dans le cercle de Bankass, régulièrement endeuillées par les groupes terroristes , a-t-on lu dans le communiqué du MPUSCB dont «NouvelleAfrique» a pu se procurer d’une copie.
Ce mouvement appelle également les autorités de la transition à «démanteler toutes les bases terroristes dans la région de Bandiagara, notamment dans le cercle de Bankass».
Cette attaque intervient quelques semaines après que l’association Ginna Dogon a demandé aux autorités de la transition à «reconsidérer le plan de gestion sécuritaire» dans le pays dogon.
B.Guindo/NouvelleAfrique