Une vue des panelistes autour de Robert Dissa, patron de Youri Consulting

L’agence Youri Communication et consulting en partenariat avec African Initiative a organisé, samedi 30 novembre à Bamako, une conférence-débat sur la coopération entre l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et la Russie. Cette rencontre a été mise à profit par les experts de jeter un regard sur les questions de sécurité, d’énergie et de la communication, entre autres.

«Nous n’avons pas honte de coopérer avec les pays mais il faut des coopérations gagnant-gagnant», a déclaré Daouda Moussa Koné, consultant auprès de la banque mondiale. Selon ce leader politique ayant étudié en Russie, les micros Etats n’ont pas d’avenir et l’Alliance des Etats du Sahel est une chance pour les trois pays au vu de la richesse de leurs sols, de la production du coton et des potentialités liées aux bétails, à l’or, au lithium, entre autres.

Les trois pays, qui ont créé la confédération des Etats du Sahel, entretiennent un partenariat stratégique avec la fédération de la Russie. Une situation confirmée par Aly Tounkara, Directeur exécutif du Centre d’études sécuritaires et stratégiques du Sahel, qui précise que la Russie forme des officiers supérieurs maliens et des officiers nigériens.  

«La Russie n’est pas aussi exigeante en termes d’acquisition d’armements contrairement à certains pays. Grâce à la collaboration avec la Russie, nous avons des officiers notamment les gendarmes qui sont en train de suivre de formation en cyber-sécurité», a révélé cet expert malien, ajoutant que la Russie aide beaucoup le Mali, le Burkina Faso et le Niger.

Sur le volet de la Communication, Arkam Kuryef, promoteur de l’agence russe African Initiative ayant pris part la rencontre par visioconférence a indiqué que son pays lutte contre le terrorisme sur son sol mais aussi dans les pays de l’AES. «Nous nous battons pour notre liberté. Nous nous battons pour votre liberté. Nous nous battons contre le terrorisme financé chez vous mais aussi chez nous», a-t-il affirmé.

Selon lui, son agence se fixe l’objectif d’ «ouvrir la culture russe aux peuples africains» qui est basée sur «la justice pour tout le monde ». Il a annoncé que son pays continuera à soutenir les Etats africains en formant des journalistes des Etats du Sahel.

En plus des experts maliens, la conférence-débat a enregistré la participation des experts du Burkina Faso et du Niger.

M.S/NouvelleAfrique

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