Au Mali, après la convocation ce jeudi devant la Commission des Médias et TIC de la Haute Autorité de la Communication (HAC) du Directeur de Joliba TV news et du journaliste Attaher Alidou, animateur de l’émission « Rendez-vous des idées », le Groupement Patronal de la Presse Écrite appelle les acteurs de médias « à la résistance face à toutes les velléités attentatoires à la liberté de presse et d’expression ».  

L’affaire des propos jugés «insultants» de Issa Kaou N’djim contre le Burkina Faso n’a pas toujours connu son épilogue. Le Directeur de la Joliba TV news et son présentateur Mohamed Attaher Alidou, initiateur et animateur de l’émission «Rendez-vous des idées» étaient convoqués, ce jeudi 14 novembre, pour une séance d’écoute à la HAC. La décision de ladite instance est attendue après la fin de la séance d’écoute.

Cette convocation à la demande du Conseil Supérieur de la Communication du Burkina Faso dérange les responsables des faîtières de la presse malienne. «Quel que soit la mesure ou les actions que la HAC du Mali va être amenée à prendre suite à la correspondance de son homologue du Burkina Faso, il faut que ça s’inscrit dans le cadre des textes. Ce ne sont pas des structures politiques qui prennent des décisions politiques, mais des structures administratives qui sont régies par des textes lesquels doivent être scrupuleusement respectés, dans le cadre de la promotion de la liberté d’expression. Cette liberté d’expression doit également être encadré par des textes», a déclaré Bandiougou Danté, président de la Maison de la Presse, à la chaîne TM1.

Appel à la résistance

Pour sa part, le Groupement Patronal de la Presse Écrite du Mali interpelle, dans son communiqué, la HAC sur «son devoir de protection de la liberté de presse inscrit, notamment à l’article 8 de l’ordonnance portant création de cet organe». La faîtière, dirigée par Alexis Kalambiry, a également rappelé à la HAC qu’«aucune dispositions des textes de l’AES en vigueur n’autorise à faire de ses instances de régulations des vases communicants».

De plus, l’organisation appelle à la vigilance des acteurs de l’espace médiatique malien et les invite «à la résistance face à toutes les velléités attentatoires à la liberté de presse et d’expression, quel que soit la dynamique confédérale».

BG/NouvelleAfrique

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