L’hôtel de l’Amitié a abrité, le jeudi 16 janvier dernier, l’atelier de validation de la stratégie nationale de gestion des risques liés aux pesticides et aux Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) dans la filière poisson ainsi que dans d’autres filières identifiées comme prioritaires. C’était sous la présidence du Directeur National de la Pêche Nouhoum Berthé en présence du représentant de la FAO Mali, Kambiré Sapsan. 

Cet atelier, organisé par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) en partenariat avec la Direction Nationale de la Pêche, l’Institut National de Recherche en Santé Publique (INRSP) et l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire des Aliments (ANSSA), avait pour objectif la validation officielle, avec l’approbation des autorités maliennes et des parties prenantes, d’une stratégie nationale visant à gérer les risques liés à ces substances nocives.

Dans son intervention, le Directeur National de la Pêche insisté sur le rôle plus qu’important de la pêche dans le développement du Mali. Elle représente, selon M. Berthé, 3,2 % du PIB avec une production annuelle de 130 000 tonnes de poisson. Mais, soutient-il, malgré ces performances, la production reste insuffisante pour répondre à la demande nationale.

La filière poisson fait face plusieurs défis majeurs liés, notamment à la contamination par les pesticides et les HAP. «Ces substances freinent le développement du secteur et représentent un danger pour la santé des consommateurs de poissons fumés», a laissé entendre le Directeur National de la Pêche.

Pour sa part, l’expert en sécurité sanitaire et qualité des aliments à la FAO, Kambiré Sapsan est aussi revenu sur l’importance de la tenue de l’atelier de validation de la stratégie nationale de gestion des risques liés aux pesticides et aux Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) dans la filière poisson ainsi que dans d’autres filières identifiées comme prioritaires pour l’avenir de la filière poisson et la sécurité sanitaire des poissons fumés au Mali. A l’en croire, la stratégie nationale est un document fondamental qui permettra de mieux protéger la santé des consommateurs tout en améliorant la qualité des produits.  «Les perspectives sont encourageantes, et cette validation marque un tournant décisif», a-t-il rassuré.

A son tour, le représentant de l’INRSP a salué la tenue de cet atelier qui, selon lui, constitue un signal fort dans la lutte contre la contamination des poissons fumés par les pesticides et les HAP.

BG/Nouvelle Afrique

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