Le ministre Abdoulaye Diop à Ouagadougou/le26janvier2025/CP/MAEB

Le Chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop est désigné par les trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) pour conduire les discussions préparatoires des négociations avec la CEDEAO atour des modalités de séparation.

Le 29 janvier 2025 marque la fin du délai statutaire d’un an et consacre l’effectivité du retrait irréversible du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO. Il acte formellement la sortie mais ouvre une période transitoire de six mois et à des négociations sur les formalités de séparation.

Sur cette question, si la CEDEAO annonce avoir «mis en place une structure pour faciliter les négociations avec chacun des États», les chefs de la diplomatie des trois pays ont défini, le 26 janvier dernier, à Ouagadougou «une approche globale de négociations avec la CEDEAO» à l’issue d’une réunion ministérielle. Sous le saut de la confédération des États du Sahel, les trois pays de l’AES jettent leur dévolu sur le ministre des Affaires étrangères du Mali pour mener les discussions préliminaires.

 Abdoulaye DIOP a été, en effet, «désigné par ses homologues du Burkina et du Niger, de convenir des détails de la rencontre technique avec la CEDEAO», rapporte le gouvernement malien dans le communiqué issu du conseil des ministres du mercredi 29 janvier 2025.

Les trois chefs de la diplomatie après une audience présidentielle à Ouaga

En attendant l’issue de ces négociations, la CEDEAO a décidé de reporter l’entrée en vigueur jusqu’à nouvel ordre des mesures relatives à la libre circulation des personnes et des biens. Son annonce, intervenue mercredi, fait aussi écho à la décision prise, le 14 décembre 2024, par la confédération des États du Sahel de ne pas imposer de visas aux ressortissants de l’Organisation sous-régionale.

Aucune date n’est pas le moment dévoilée pour la tenue des réunions sur les formalités de retrait. Cela, trois semaines après l’envoi d’une lettre à chacun des trois pays, le 13 janvier dernier, par Omar Alieu Touray, président de la Commission de la CEDEAO proposant l’organisation d’une des équipes techniques en vue d’initier les discussions nécessaires.

MC/NouvelleAfrique

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