Le Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga a tancé, ce vendredi 11 octobre à Bamako, «des faux amis de la Transition», en appelant à une «une phase de clarification» après celles «du changement du paradigme et de la rectification».

Le Chef du gouvernement intervenait au cours d’une session d’appropriation du Programme National d’Education aux Valeurs (PNEV). «Aujourd’hui on voit beaucoup de confusions. Les deux forces qui étaient opposées, la force qui dit qu’il n’y a pas de changement mais il y a certaines composantes de cette force qui disent que ce sont elles le changement, les nouveaux amis de la Transition, ils veulent chasser les autres», a déclaré Choguel Kokalla Maïga.

En paraphrasant l’ancien président Modibo Kéïta, il estime qu’il n’est pas question «d’accepter» un «festival des brigands». «C’est pour cela, je l’ai dit je le répète nous sommes à l’heure de la clarification. On a fait le changement de paradigme. On a fait la rectification. Il nous faut la clarification. On ne peut pas continuer dans la confusion», a-t-il lancé devant des représentants de la haute administration et du haut commandement militaire.

Il qualifie de «faux amis de la Transition» certains qui s’auto-attribuent la Transition sur des réseaux. Selon lui, certains sont devenus célèbres en insultant et agressant verbalement les personnes d’honneur sur des médias.

Il pointe également du doigt «des discours spécieux aujourd’hui» en cours pour décourager les Maliens. «Ces faux soutiens de la Transition dès que ça chauffe, ils vont courir aller en arrière», avertit -il, ajoutant qu’il y a des gens qui travaillent pour que les premiers dans le changement soient des derniers.

«On ne va pas nous embrouiller avec les discours des gens qui sautent d’un régime à l’autre, des gens qui se sont battus contre le changement qui changent de veste aujourd’hui au lieu de venir qu’on collabore pour faire avancer le pays ils viennent nous dire non il faut venir nous suivre. Les Maliens ne vont pas suivre pour aller en arrière»,  affirme-t-il.

Pas de dialogue avec les terroristes

Le Premier ministre a aussi répondu aux appels relatifs au dialogue avec les terroristes. «Avec le terrorisme, on se bat contre lui. On l’écrase et en ce moment on négocie. Un État qui va aux discussions, en rapport de force on l’impose ce qu’on veut. C’est ce qu’on nous a fait ici. Donc ceux qui sont en train de chanter négocier avec les terroristes, on ne négociera pas avec les terroristes. Les terroristes, il faut les combattre», tranche-t-il.

Il persiste et signe que l’armée malienne perd des batailles mais va gagner la guerre parce que son combat est juste. Cela, en précisant personne ne va amener le Mali à négocier avec les terroristes.

NouvelleAfrique

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