Plusieurs Chefs d’Etat et de Gouvernement ouest-africains étaient ce dimanche 15 décembre à Abuja, au Nigeria pour 66ème sommet ordinaire de la CEDEAO. Il s’agit notamment de Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Ahmed Tinubu (Nigéria), Nana Akufo-Addo (Ghana), Adama Barrow (Gambie), Bassirou Diomaye Faye (Sénégal), Umar Embalo (Guinée Bissau), entre autres. Le président togolais, Faure Gnassingbé était représenté par son ministre des Affaires étrangères Robert Dussey.

À l’issue de la rencontre, Omar Touray, président de la Commission de la CEDEAO a rappelé que le Mali, le Burkina Faso et le Niger «cesseront d’être officiellement membres de la CEDEAO à compter du 29 janvier 2025», conformément au Traité de l’Organisation sous-régionale. Face à cette situation, il a annoncé que le sommet a pris la décision «établir la période allant du 29 janvier 2025 au 29 juillet 2025 comme période de transition au cours de laquelle les portes de la CEDEAO resteront ouvertes aux trois pays ».

Le sommet conserve les présidents togolais et sénégalais Faure Gnassingbé et Bassirou Diomaye Faye comme médiateurs avec les pays de l’AES en vue de leur réintégration pendant le délai de grâce de six mois. À cet effet, le président sénégalais est annoncé «prochainement dans les trois pays pour poursuivre le dialogue politique en vue de leur réintégration».

La CEDEAO se prépare aussi à un éventuel départ définitif des trois pays. Ses chefs d’Etat et de gouvernement ordonnent en effet au conseil des ministres de «convoquer une session extraordinaire au cours du deuxième trimestre de 2025». Objectif : «examiner et adopter les modalités de départ et le plan d’urgence sur les relations politiques et économiques entre la CEDEAO et le Niger, le Mali et le Burkina Faso», précise le président de sa commission qui lisait des extraits du communiqué final.

MC/NouvelleAfrique

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