Présent à New York dans le cadre de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le chef de l’exécutif burkinabé , Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a invité la communauté internationale à « nommer les parrains du terrorisme », notamment au Sahel. C’était lors d’une audience avec la secrétaire générale adjointe de l’ONU, ce mardi 23 septembre 2025.
Le Premier ministre du Burkina a dénoncé la « complaisance » de la communauté internationale en faveur des soutiens du terrorisme, notamment dans la région Sahel. Il a ainsi demandé, selon l’AIB, aux dirigeants du monde de « sortir du narratif complaisant » vis-à-vis des terroristes, tout en les invitant à nommer leurs parrains. C’est, dans sa lecture, le seul moyen efficace de réussir la lutte contre le terrorisme. Pour lui, les Nations Unies doivent éviter de « caresser » les terroristes dans le sens du poil. A travers cette déclaration, il fait allusion à certaines institutions qui tentent de légitimer les cruautés de ces assassins en les désignant comme des groupes armés non étatiques. Il a également appelé à « sortir du narratif qui consiste à éviter de citer les parrains du terrorisme ».
A l’en croire, de nombreux pays font du terrorisme «un outil d’asservissement des peuples tout en revenant à la tribune de l’ONU pour parler de paix ». Il estime ainsi que tant qu’on ne nomme pas les parrains du terrorisme, les terroristes continueront leurs forfaits.
Il faut rappeler que l’Ukraine avait publiquement affirmé avoir appuyé les terroristes au nord du Mali. Une déclaration qui a suscité la plainte du Mali contre elle devant les Nations Unies. Au-delà de cette annonce la France est accusée par les États du Sahel, notamment le Mali, de soutenir les actions terroristes depuis des années. Toutes ces plaintes semblent passer sous silence devant le Conseil de sécurité des Nations Unies.
B.G/Nouvelle Afrique