Suite à la dissolution de la Coordination des Mouvements, Associations et Sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko, (CMAS) le 6 mars 2023, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) exprime son indignation contre cette nouvelle tendance des autorités de la transition.

Dans un communiqué la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) se dit préoccupée face aux menaces sérieuses pesant sur l’exercice de certains droits civiques et politiques, notamment la liberté d’association. En plus, elle «s’indigne contre la tendance systémique de dissolution et de suspension de partis politiques et d’associations».

Son indignation est consécutive à la dissolution du Parti Socialiste- Démocrate Africain (PSDA), de l’Observatoire (une mission d’observation électorale), l’association Kaoural Renouveau. La dernière en date est celle de la CMAS de l’imam Mahmoud Dicko, intervenue mercredi dernier à l’issue du conseil des ministres.

L’institution, dirigée par Aguibou Bouaré, rappelle à l’Etat ses responsabilités sur la protection des citoyens et sur la garantie des libertés fondamentales comme la liberté d’association, conformément à la réglementation, en tout temps, en tout lieu et en toute circonstance. Cela, en fondant sur la Constitution du 22 juillet 2023, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.

Selon elle, l’exercice des droits civiques et politiques constitue l’essence d’un Etat démocratique respectueux des droits de l’Homme. C’est ainsi qu’elle a invité les populations, les hommes de médias et les utilisateurs de réseaux sociaux à éviter « tout propos incitatif à la haine et à la violence ».

Elle recommande, en outre, aux autorités de la transition, de persévérer dans la quête de la concorde sociale et d’une paix durable.

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