Le Comité de certification et de signature électronique s’est réuni ce vendredi 18 décembre 2025 pour sa 6ᵉ session ordinaire. Le Mali se fixe l’objectif “l’opérationnalisation complète de la certification électronique dès 2026”.
Alkaidi Amar Touré, Secrétaire général du ministère de la Communication, a présidé ce vendredi la sixième session du comité de certification et de signature électronique. Elle se tient dans un contexte de digitalisation croissante des services publics et privés.
Cette session a permis de faire le point sur l’évolution des travaux du comité et d’examiner des sujets majeurs relatifs au développement de la certification et de la signature électronique au Mali. Elle avait à son ordre l’examen du compte-rendu de la session extraordinaire du 28 mai 2025, l’évaluation de la mise en œuvre des recommandations; l’adoption du rapport d’activités et financier 2025; la validation du programme d’activités 2026, entre autres.
“Ces points traduisent une continuité essentielle: tenir parole, mesurer nos progrès, corriger ce qui doit l’être et projeter l’avenir”, a déclaré le président du comité, Alkaidi Amar Touré.
Au cours de l’année 2025, plusieurs actions ont été menées. Celles-ci concernent notamment l’organisation des ateliers de concertation relatifs à la certification et la signature électronique et un voyage d’immersion au Bénin visant à capitaliser les bonnes pratiques en vigueur dans la sous-région, selon Fanta Coumba Karembé, Directrice du Service de certification et de signature électronique.
Des impacts institutionnel, économique et social
Il est prévu pour 2026 l’adoption prioritaire des textes structurants, l’acquisition de l’infrastructure nationale à clés publiques et de la plateforme de signature électronique. Il est aussi attendu la délivrance des premières signatures électroniques sécurisées.
“La finalité demeure l’opérationnalisation complète de la certification électronique dès 2026”, précise le comité dans une note de presse. Cette opérationnalisation aura des impacts institutionnel, économique, social. Il s’agit entre autres de la digitalisation sécurisée de l’administration, la réduction des délais de procédure, le traçage, la facilitation des échanges commerciaux, la réduction de la corruption, l’accès équitable aux services publics et l’inclusion numérique.
M.C/NouvelleAfrique






