Le Conseil National de Transition (CNT) a achevé, lundi, le processus d’adoption de la loi de finances pour l’exercice 2026. Si certains budgets sont en hausse, d’autres connaissent une baisse.

À trois semaines du début de la nouvelle année, le Mali s’est doté d’un budget à travers l’adoption, lundi 8 décembre 2025, de la deuxième partie de la loi de finances pour l’exercice 2026. Ce vote intervient quatre jours après celui de la première partie, approuvée le jeudi 4 décembre dernier, qui concernait le budget d’Etat, les recettes et les dépenses. 

En votant cette seconde partie, l’Organe législatif de la Transition valide les budgets des institutions, des ministères et des organismes publics. Chacune des dotations  a été adoptée à 125 pour, zéro contre et zéro abstention. 

Par exemple, le budget de la Présidence de la République est en hausse passant à 17,407 milliards FCFA contre 15,672 milliards de FCFA dans la loi de finances rectifiée 2025.  Le Conseil National de Transition (CNT) disposera d’une enveloppe de plus de 13,630 contre 11,451 milliards de FCFA en la loi rectifiée de 2025. 

L’absence du budget électoral

Il est prévu pour la Primature un budget de plus de 14,413 milliards de FCFA contre 12,803 milliards FCFA. Si le budget de la Cour constitutionnelle monte à 1,576 milliard de FCFA contre 1,226 milliard FCFA, celui de la Cour suprême connaîtra une réduction, passant de 7,243 milliards de FCFA à 6,951 milliards de FCFA. 

Au niveau des organismes publics, l’Autorité Indépendante de Gestion des Élections (AIGE) a un budget de 6,193 milliards FCFA contre 5,274 milliards FCFA dans la loi rectifiée 2025. Au sujet des élections, l’enveloppe consacrée aux dépenses électorales apparue dans la loi de finances de 2025 puis retirée n’est pas dans la loi de finances de 2026, votée par le CNT. 

Dans les départements ministériels, certains budgets sont hausse d’autres en baisse. Le ministère de l’Énergie et de l’Eau fait partie des départements dont les budgets ont connu une augmentation, en passant de 86,982 milliards de FCFA à 98,216 milliards de FCFA. 

De plus, le ministère de l’Administration territoriale, géré concomitamment avec la Primature par Gal Abdoulaye Maïga possédera un budget de 101,129 milliards FCFA contre 80,155 milliards dans la loi de finances rectifiée 2025. Le ministère de la sécurité se voit octroyer 192,541 milliards contre 185,697 milliards de FCFA et  le département en charge de la Réconciliation nationale passe de 12,904 milliards FCFA à 16,360 milliards FCFA. L’Agence Nationale de la Sécurité d’Etat, pour sa part, a un budget de 21,184 milliards de FCFA contre 21,022 milliards FCFA dans la loi de finances rectifiée 2025. 

Une baisse de près de 23 milliards pour la Défense

Au ministère de l’Education nationale, le budget passe de 435,904 milliards FCFA à 472,254 milliards de FCFA. Le département de la Culture a un budget fixé à 12,792 milliards contre 10,007 milliards en 2025 et celui de la Santé atteint  206,333 milliards de FCFA contre 144,952 milliards dans la loi de finances rectifiée 2025. 

Contrairement à ceux-ci, le budget du ministère de la Défense connaît une baisse de près de 23 milliards de FCFA. Il passe à 531,206 milliards contre 554,091 milliards dans la loi de finances rectifiée de 2025. 

Cette baisse est également observée au  ministère de l’Agriculture pour lequel il est prévu 118,633 milliards FCFA contre 135,643 milliards de FCFA. Le budget du département de la Jeunesse et des Sports  chute à 45,307 milliards de FCFA contre 111,145 milliards FCFA, soit plus 65 milliards FCFA de moins. 

F.K/NouvelleAfrique

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