L’Association des Établissement Privés d’Enseignement Supérieur (AEPES) a procédé, vendredi 10 octobre, à la remise d’une centaine de bourses d’études aux nouveaux bacheliers issus des familles défavorisées. Le coût s’élève à 384 millions de FCFA.
160 bourses d’études pour des néo-bacheliers issus des familles défavorisées dans des prestigieuses universités privées. C’est le soutien de l’AEPES au combat de souveraineté et de la consommation locale en cours au Mali depuis des années.
Ces bourses d’études dans le cadre du projet Djiguiya ont été officiellement remises, vendredi dernier, au cours d’une cérémonie tenue au Centre du Secteur Privé. L’événement était placé sous le parrainage du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le professeur Bouréma Kansaye.
Dans son allocution, le vice-président de la commission de gestion des bourses, Sidi El Moctar a indiqué que ces bourses sont une opportunité pour des centaines d’enfants de milieu défavorisés d’avoir des opportunités d’intégrer des grandes universités. «Plus qu’un geste philanthropique, l’AEPES, à travers ces bourses, lutte contre l’exclusion sociale », se félicite-t-il, indiquant que les jeunes boursiers sont issus des familles défavorisées.
Pour sa part, le président de l’AEPES, Dr Mohamed Gakou a expliqué les motivations derrière ces bourses. «L’AEPES a ainsi décidé de matérialiser sa solidarité envers l’État malien ou notre État, j’ai envie de dire, en ce mois dédié à la solidarité coïncide également avec la rentrée scolaire et universitaire », a déclaré Dr Gakou.
Selon ce dernier, également Directeur général de l’ISPRIC, le contenu local est de plus en plus valorisé, encouragé et soutenu dans le contexte actuel.
“Il est un truisme qu’avant d’envoyer nos élèves à l’extérieur ou de compter sur des bourses étrangères, nous puissions d’abord compter sur nous-mêmes », a lancé ce promoteur d’université. Il insiste sur la nécessité de privilégier les universités maliennes en lieu et place des études à l’extérieur.
« Nous, AEPES, voulons être une partie agissante d’un nouvel espoir pour le Mali, en formant des bâtisseurs compétents, capables de réaliser et de soutenir cet esprit d’un Mali souverain, envié, prospère et surtout émergent »,a affirmé Dr Mohamed Dakou, qui préside cette faîtière des universités privées au Mali.
20 bourses pour les pupilles de la Réplique
Parrain de la cérémonie de remise des 160 bourses offertes par l’AEPES, Bouréma Kansaye, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a, lui aussi, offert 20 bourses aux pupilles de la République admis au dernier baccalauréat malien. «Je m’associe à cet élan de solidarité en attribuant, sans sélection, 20 bourses aux pupilles de la Nation », a annoncé le ministre.
Il a salué cette “ belle initiative” de la faîtière. « En décidant d’offrir ces bourses à des néo-bacheliers issus de familles modestes, les établissements privés d’enseignement supérieur du Mali démontrent que la solidarité éducative n’est pas un concept, mais une conviction », a déclaré le ministre Kansaye. Il estime que l’initiative cadre avec la vision du gouvernement «la jeunesse, le savoir et l’équité au cœur de la refondation nationale ». Il plaide pour que ce projet devienne un modèle de coopération nationale, un levier pour la démocratisation de l’enseignement supérieur et un symbole de solidarité malienne.
B.G/Nouvelle Afrique