Le Premier ministre, le général de Division Abdoulaye Maïga, représentera le président de la transition du Mali à l’occasion de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations unies qui se tient à New York, aux États-Unis. Il y séjournera du 23 au 29 septembre 2025, selon un communiqué officiel gouvernemental. 

Après deux passages remarqués, 2022 et 2023, où il a été intraitable avec les adversaires politiques du Mali, dont la France et l’Algérie, le Premier ministre, ministre malien de l’Administration Territoriale a quitté ce mardi 23 septembre Bamako pour New York où il prendra part à 80e session de l’assemblée générale des Nations unies. Il se prononcera à la tribune des Nations Unies, ce vendredi 26 septembre.

Exposer la vie du Mali et de l’AES

A l’occasion de cette 80ᵉ session de l’AG des Nations Unies dont le thème est «Mieux ensemble : 80 ans et plus pour la paix, le développement et les droits humains», le discours du chef du gouvernement malien est attendu le 26 septembre prochain. Selon le communiqué du CIGMA, le général Premier ministre «exposera la vision et les priorités du gouvernement de la transition et celles de la Confédération des États du Sahel (AES)». Le Premier ministre défendra aussi les efforts de son gouvernement en matière de gouvernance, de consolidation de la paix et de la réconciliation ainsi que de la promotion d’un partenariat international respectueux de la souveraineté et de la dignité des États africains.

Des clashs attendus en perspective 

Ce rendez-vous diplomatique se tient à un moment où le Mali traverse des crises politiques profondes avec certains pays du monde, dont la France et l’Ukraine qu’il accuse de soutenir les terroristes, et l’Algérie contre laquelle il a porté plainte pour avoir abattu des drones militaires. Le Premier ministre saisira certainement cette occasion pour dénoncer tous ces problèmes. «Cette 80ᵉ session se déroulera dans un contexte régional et international marqué par de nombreux défis, y compris la multiplication et la persistance des foyers de tensions, la propagation du terrorisme et de l’extrémisme violent, la crise migratoire, le dérèglement climatique, les attentes liées à la mise en œuvre de l’agenda 2030», avait précisé le CIGMA, dans son communiqué.

Il faut rappeler que le discours du Premier ministre se tiendra quelques jours seulement après la plainte du Mali contre l’Algérie devant la Cour Internationale de Justice et le retrait des pays de l’AES de la Cour Pénale Internationale.

B.G/Nouvelle Afrique

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