L’ancien Premier ministre du Mali, Dr Choguel KokallaMaïga a exprimé depuis la prison de Koulikoro, son souhait de voir, dans l’espace AES, une alliance pérenne des peuples. Son message, relayé par sa cellule de communication, intervient à quelques jours du sommet des chefs d’État de la 2ᵉ organisation sous-régionale ouest-africaine.
Bien que démis de la Primature après une sortie publique jugée « critique » contre les officiers généraux au pouvoir et mis en prison pour une affaire de « détournement de fonds », l’ancien Premier ministre refuge de se taire sur les sujets d’intérêt national. Cette fois-ci, il se prononce sur le prochain sommet des chefs d’État de l’Alliance des États du Sahel (AES) qu’abritera la capitale malienne, les 22 et 23 décembre 2025.
Rappel important
Malgré son divorce avec les autorités du pays, ChoguelMaïga reste une figure importante dans la création de l’AES, car il fait partie de ceux qui ont émis l’idée d’une organisation. « L’idée d’une association formelle entre nos États sous la forme d’une fédération a été émise, pour la première fois, le 1ᵉʳ février 2023, par le Burkina Faso, à travers son Chef du Gouvernement, lors de sa visite historique au Mali. Les contours possibles de la réalisation d’une telle association ont été examinés et approfondis à l’occasion de la visite d’amitié et de travail de Choguel Kokalla Maiga, alors Chef du Gouvernement du Mali, au Burkina Faso, du 23 au 26 février 2023 », a, d’ailleurs, rappelé sa cellule de Communication. Et 2 ans après, l’AES devient la 2ᵉ organisation sous-régionale ouest-africaine après le retrait de ses pays membres de la CEDEAO.
Impliquer les peuples
Pour l’ancien Premier ministre de la transition rectifiée, les populations doivent aussi bénéficier des avantages de cette organisation. Il a ainsi exhorté les peuples de l’AES à s’approprier sa concrétisation pour en faire une Alliance pérenne des peuples. Pour lui, précise sa cellule de Communication, la détermination et la solidarité légendaires, maintes fois réaffirmées et confirmées, des populations de l’espace du Liptako-Gourma , ancêtre de l’AES, constituent des atouts uniques et précieux pour la consolidation de notre Confédération. « L’ancien Premier ministre se dit convaincu que, si nos trois États intègrent et impliquent les peuples dans la marche de la Confédération, la victoire pour celle-ci sera assurée, face à la déstabilisation, d’où qu’elle vienne », indique la note publiée sur les réseaux sociaux.
B.G/Nouvelle Afrique
